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LE PROJET
TEMOIGNER
AUTREMENT DIT
"Dans nos sociétés contemporaines, la déliquescence de la reconnaissance mutuelle témoigne d’une perte de sens qui délite les liens d’appartenance. Seule une praxis de la reconnaissance peut proposer une approche pour la guérison des maladies de la reconnaissance. Reconnaissance mutuelle (avec sa part de gratitude et d’estime), reconnaissance de soi-même (qui autorise de pouvoir se raconter et de pouvoir agir) et reconnaissance par identification (que la promesse du lien favorise), jalonnent ce parcours nous permettant d’avoir accès à la connaissance."
UNE REVOLUTION
SILENCIEUSE
C’est une révolution silencieuse qui opère depuis quelques années et "Printemps sauvages" - a choisi de rendre visible ce changement en cours. Ce site a décidé de donner à voir l’engagement des personnes qui agissent pour faire advenir de nouvelles formes de vivre ensemble. Elle veut donner à voir, et informer sur de nouvelles manières de vivre et d’agir.
Printemps sauvages assume que chacune des images ne soient qu’une vision partielle, partiale et sensible. Cette démarche assume pleinement une part de création et d’invention même si les photographies parlent du réel.
Pour rendre compte de la complexité du vécu, la photographie artistique permet de saisir autre chose et de le faire ressentir par un biais assumé comme étant esthétique.
Loin de l’agitation médiatique et de la pression du scoop, Printemps sauvage se propose de documenter, avec le plus de recul possible, les effets résiduels du capitalisme sans sombrer dans un défaitisme. Une forme de chemin poétique.
Printemps sauvages crée des images qui font mémoire (voir et comprendre) et espère éveiller les consciences
Printemps sauvages se proposent d’être avec ceux qui ne sont pas en position de se défendre (les migrants, les personnes malades, sans-abris.), la photographie comme acte militant, travaillé par le sentiment d'urgence et de responsabilité.
Nous pensons…
Nous pensons que la photographie est une GRAINE, une petite GRAINE qui aime parfois à s’implanter chez l’autre.
Nous pensons que la photographie sert à raconter des histoires, sert à témoigner, et qui même s’ils n’entrainent pas un changement immédiat pourront être un jour utilisés
Nous pensons que la photographie est un mystère, elle est le résultat de ce que nous sommes, de ce qu’est le photographe au moment de faire la photographie.
Nous pensons que l’autre, c’est nous. Chez nous, il y a toujours le reflet de ce que nous sommes. Nous pensons que la photographie est TOUJOURS une tentative pour abolir cette distance.
Nous pensons que sur toute chose il y a moyen de donner une lecture inédite pour ajouter une AMPLEUR nouvelle.
Nous pensons qu’on ne peut raconter une histoire qu’en la vivant sur le terrain.
Nous pensons qu’il est possible de raconter la joie de l’autre, la souffrance de l’autre et qu’il n’y a pas pour ce faire de formule tout établi.
Nous pensons que le langage de l’image est universel.
Nous pensons qu’une bonne histoire commence souvent par un détail
Nous pensons que la photographie est un travail patient, méticuleux, sensible.
Aucune douleur n'a de frontières
Aucune douleur ne demeure orpheline
Aucune souffrance infligée au vivant n'a de limite en elle.
Chacun de nous est une cible sans abri.
Une ligne de front et une antenne de transmission.
Exaltation, abandon, confiance surtout : ce qu'il faut à l'approche de l'infini.
Une confiance d'enfant, une confiance qui va au devant, espérante, qui vous soulève, confiance qui, entrant dans le brassage tumultueux de l'univers devient un soulèvement plus grand, un soulèvement prodigieusement grand, un soulèvement par dessus soi, par dessous tout un soulèvement miraculeux qui est en même temps un acquiescement, un acquiescement sans borne, apaisant et excitant, un débordement et une libération, et pourtant à avoir peur que la poitrine ne cède dans cette bienheureuse joie excessive (…) »
Henri Michaux, L'infini turbulent (1957)
...
“Afin que se réveille en murmurant le petit tas de cendre que font les mots sur le papier.”
L'hirondelle rouge, Jean-Michel Maulpoix.
...
« Ce qui importe, c’est qu’avec le monde on fasse des pays et des langues avec le chaos du sens, avec les prés des champs de bataille, avec nos actes des légendes et cette forme sophistiquée de la légende qu’est l’histoire, avec les noms communs du nom propre »
Pierre MICHON, Mythologies d’hiver.
Parce que...
"Parce qu’il faut marcher avec ceux qui construisent le printemps, pour les aider à ne pas être seuls.
Et pour ne pas être seul soi-même dans sa tour de pierre, dévoré de lierre"
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